miércoles, 14 de marzo de 2018

Canadá - Por un revolucionario 8 de marzo, Día Internacional de las Mujeres Trabajadoras



[Traducción Literal]
Sábado, 3 de marzo de 2018

Demostración en Montreal el jueves 8 de marzo a las 6:30 p.m.
Encuentro en Cabot Square, Atwater Corner y Sainte-Catherine
Hay demasiadas personas ignoran: 8 de marzo es nacido del fervor revolucionario de las mujeres comunistas que, en 1910, se reunieron en el marco de la Segunda Internacional Socialista, han decidido poner el horario de un día para celebrar el valor de los proletarios en lucha constante contra sus explotadores capitalistas. Las mujeres como Clara Zetkin o Kollontai deseaban que todos los años, el proletariado paga tributo a su franja femenina, que todos los años la burguesía tiembla ante la tenacidad de las mujeres que trabajan y sus homólogos masculinos que toman las calles para poner en banca del acusado. Hace ya un año, recordamos la marcha de los trabajadores textiles en San Petersburgo, el inicio de la Revolución Rusa de 1917, el que llevó al poder, por primera vez en la historia, aquellos y aquellos que no tienen más que su fuerza de trabajo para sobrevivir.
 En el último siglo, sin embargo, la burguesía ha confiscado el carácter revolucionario del 8 de marzo. Ella cruzó descaradamente el adjetivo "trabajador" del nombre del día. Ella borró todo con una fiesta comercial y desfiles de buen carácter. Este año, en Montreal, nos levantamos de una vez por todas contra esta repugnante recuperación. Estamos lanzando la primera edición del revolucionario 8 de marzo, Día Internacional de las Mujeres Trabajadoras.
Llamamos a una manifestación que reúna a los trabajadores y las feministas revolucionarias. Ese día, honraremos la memoria de las mujeres que han marcado la historia de la lucha de clases, la historia del proletariado internacional. Vamos a inundar las calles de nuestra no, nuestra bandera, nuestra bandera, nuestras consignas y nuestras canciones para denunciar la explotación de las mujeres proletarias y, sobre todo, para significar su enemigo número uno vamos a dar batalla, y, literalmente, hasta el final, por el poder.
Todos los días, el fruto de nuestro trabajo es robado. Todos los días, en nuestros hogares, hacemos un trabajo gratuito que beneficia a los capitalistas. Tenemos salarios más que suficientes, horas irregulares, preparación de comidas, servicio de limpieza y cuidado infantil sin la ayuda que necesitamos. La única perspectiva liberadora es la colectivización de todo este trabajo, ¡es el socialismo! Las mujeres en las fábricas, en los almacenes, en las carreteras, en las obras de construcción, en las tiendas, en el hogar, en guarderías y servicios de guardería son invisibles en los cuerpos universitarios, en los medios de comunicación, en discursos políticos y en producciones artísticas. Lo mismo es cierto para las mujeres en la lucha y en las líneas del frente en todo el mundo, y especialmente en los países dominados por el imperialismo. De hecho, la burguesía no tiene nada que ver con los proletarios, excepto para explotarlos. Reprime la lucha de las mujeres proletarias, pero siempre tenemos el deber de recordarle que subestima a su oponente.
De hecho, eso es lo que haremos el jueves 8 de marzo por la tarde. Estén atentos para los detalles del evento que se anunciará pronto. Vamos a convocar a nuestros hermanos de clase y a todos los que reclaman la revolución para que se unan a nosotros. ¡El choque de la burguesía y la construcción del socialismo no ocurrirá sin nosotros, que lo tienen para sí mismos!
Marqués rojo el 8 de marzo y luego conduce, con el puño levantado, las filas apretadas, a través del Trabajador de Primavera, a un revolucionario 1 de mayo, Día Internacional de los Trabajadores. ¡Se lanzó la llamada! ¡La primavera de 2018 comenzará apresuradamente, en vigor!
Mujeres trabajadoras, desempleadas, inmigrantes, aborígenes, madres solteras, cónyuges, revolucionarios, comunistas,
¡retomamos el 8 de marzo y dejamos que brille bajo la llama de la revolución!
¡Celebra a las mujeres trabajadoras, las que dan forma al mundo y producen toda la riqueza!
¡La burguesía ahora debe temer a los que explotan!
No contentemos con la lucha contra el sexismo: ¡terminemos el capitalismo juntos, porque nuestra plena y verdadera liberación depende de ello! ¡El final de la explotación del hombre por el hombre será el fin de la explotación de las mujeres!
¡Vamos por la calle para oponernos resueltamente al imperialismo que arruina las vidas de nuestras hermanas en otros lugares! ¡Vamos por la calle para derrocar al mundo que nos ha mantenido en vicio durante miles de años!
Frente feminista proletario revolucionario
FFPR – PCR
Publicado por maoistroad a las 3:08 a.m.

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Saturday, March 3, 2018



Manifestation à Montréal le jeudi 8 mars à 18h30
Rassemblement au Square Cabot, angle Atwater et Sainte-Catherine


Trop de gens l’ignorent: le 8 mars est né de la ferveur révolutionnaire des femmes communistes qui, en 1910, réunies dans le cadre de la Deuxième Internationale socialiste, ont décidé de mettre au calendrier une journée pour célébrer le courage des prolétaires en lutte constante contre leurs exploiteurs capitalistes. Des femmes comme Clara Zetkin ou encore Alexandra Kollontaï ont voulu que chaque année, le prolétariat rende hommage à sa frange féminine, que chaque année, la bourgeoisie tremble devant la ténacité des femmes travailleuses et de leurs homologues masculins qui prennent la rue pour la mettre au banc des accusés. Il y a un an déjà, nous nous rappelions de la marche des ouvrières du textile sur Saint-Pétersbourg, le coup d’envoi de la Révolution russe de 1917, celle qui porta au pouvoir, pour la première fois dans l’histoire, celles et ceux qui n’ont rien que leur force de travail pour survivre.


Au fil du dernier siècle, la bourgeoisie a pourtant confisqué le caractère révolutionnaire du 8 mars. Elle a rayé effrontément l’adjectif «ouvrière» de l’appellation de la journée. Elle a gommé le tout avec une fête commerciale et des parades bon enfant. Cette année, à Montréal, nous nous dressons une fois pour toutes contre cette récupération révoltante. Nous lançons la première édition du 8 mars révolutionnaire, Journée internationale des femmes ouvrières.




Nous appelons à la tenue d’une manifestation qui rassemble des travailleuses et des travailleurs de même que des féministes révolutionnaires. Ce jour-là, nous honorerons la mémoire des femmes qui ont marqué l’histoire de la lutte des classes, l’histoire du prolétariat international. Nous inonderons les rues de nos pas, de nos bannières, de nos drapeaux, de nos slogans et de nos chants pour dénoncer l’exploitation des femmes prolétariennes et surtout, pour signifier à leur ennemi numéro un que nous livrerons bataille, au sens propre et jusqu’au bout, pour le pouvoir.


Tous les jours, le fruit de notre travail est spolié. Tous les jours, dans nos maisons, nous effectuons du travail gratuit qui profite aux capitalistes. Nous en avons plus qu’assez des petits salaires, des horaires irréguliers, de la préparation des repas, de l’entretien ménager et des soins aux enfants sans l’aide que nous requérons. La seule perspective libératrice, c’est la collectivisation de tout ce travail, c’est le socialisme! Toujours, les femmes dans les usines, dans les entrepôts, sur les routes, sur les chantiers, dans les commerces, à domicile, dans les garderies et les services de garde sont invisibles dans les corpus universitaires, dans l’actualité médiatique, dans les discours politiques et dans les productions artistiques. Il en va de même pour les femmes en lutte et au front partout dans le monde et en particulier dans les pays dominés par l’impérialisme. En fait, la bourgeoisie n’a que faire des prolétaires si ce n’est de les exploiter. Elle étouffe le combat des femmes prolétariennes, mais toujours, nous nous faisons le devoir de lui rappeler qu’elle sous-estime son adversaire.


D’ailleurs, c’est ce que nous ferons le jeudi 8 mars prochain, en soirée. Restez à l’affût pour obtenir les détails de la manifestation qui seront prochainement dévoilés. Sommons nos frères de classe et tous ceux qui prétendent à la révolution de se joindre à nous. L’affrontement de la bourgeoisie et l’édification du socialisme ne se feront pas sans nous, qu’ils se le tiennent pour dit!


Marquons de rouge le 8 mars et fonçons ensuite, le poing levé, les rangs serrés, à travers le Printemps ouvrier, vers un 1er mai révolutionnaire, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. L’appel est lancé! Le printemps 2018 commencera hâtivement, en force!


Travailleuses, sans-emploi, immigrantes, autochtones,


mères monoparentales, conjointes, révolutionnaires, communistes,


reprenons le 8 mars et faisons-le briller sous la flamme de la révolution!


Célébrons les femmes ouvrières, celles qui façonnent le monde et produisent toutes les richesses! Les bourgeois doivent désormais craindre celles qu’ils exploitent!


Ne nous contentons pas de la lutte contre le sexisme: abattons ensemble le capitalisme, car notre libération pleine et véritable en dépend! La fin de l’exploitation de l’Homme par l’Homme sera la fin de l’exploitation des femmes!


Descendons dans la rue pour nous opposer résolument à l’impérialisme qui pourrit les vies de nos sœurs d’ailleurs! Descendons dans la rue pour renverser le monde qui nous maintient dans un étau depuis des milliers d’années!
Front féministe prolétarien révolutionnaire


FFPR – PCR

maoistroad 3:08 AM
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 Canada - Pour un 8 mars révolutionnaire, Journée internationale des femmes ouvrières


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