[Traducción Literal]
Sábado, 3 de marzo de 2018
Demostración en Montreal el jueves
8 de marzo a las 6:30 p.m.
Encuentro en Cabot Square,
Atwater Corner y Sainte-Catherine
Hay demasiadas personas ignoran:
8 de marzo es nacido del fervor revolucionario de las mujeres comunistas que,
en 1910, se reunieron en el marco de la Segunda Internacional Socialista, han
decidido poner el horario de un día para celebrar el valor de los proletarios
en lucha constante contra sus explotadores capitalistas. Las mujeres como Clara
Zetkin o Kollontai deseaban que todos los años, el proletariado paga tributo a
su franja femenina, que todos los años la burguesía tiembla ante la tenacidad
de las mujeres que trabajan y sus homólogos masculinos que toman las calles
para poner en banca del acusado. Hace ya un año, recordamos la marcha de los
trabajadores textiles en San Petersburgo, el inicio de la Revolución Rusa de
1917, el que llevó al poder, por primera vez en la historia, aquellos y
aquellos que no tienen más que su fuerza de trabajo para sobrevivir.
Llamamos a una manifestación que
reúna a los trabajadores y las feministas revolucionarias. Ese día, honraremos
la memoria de las mujeres que han marcado la historia de la lucha de clases, la
historia del proletariado internacional. Vamos a inundar las calles de nuestra
no, nuestra bandera, nuestra bandera, nuestras consignas y nuestras canciones
para denunciar la explotación de las mujeres proletarias y, sobre todo, para
significar su enemigo número uno vamos a dar batalla, y, literalmente, hasta el
final, por el poder.
Todos los días, el fruto de
nuestro trabajo es robado. Todos los días, en nuestros hogares, hacemos un
trabajo gratuito que beneficia a los capitalistas. Tenemos salarios más que
suficientes, horas irregulares, preparación de comidas, servicio de limpieza y
cuidado infantil sin la ayuda que necesitamos. La única perspectiva liberadora
es la colectivización de todo este trabajo, ¡es el socialismo! Las mujeres en
las fábricas, en los almacenes, en las carreteras, en las obras de
construcción, en las tiendas, en el hogar, en guarderías y servicios de
guardería son invisibles en los cuerpos universitarios, en los medios de
comunicación, en discursos políticos y en producciones artísticas. Lo mismo es
cierto para las mujeres en la lucha y en las líneas del frente en todo el
mundo, y especialmente en los países dominados por el imperialismo. De hecho,
la burguesía no tiene nada que ver con los proletarios, excepto para
explotarlos. Reprime la lucha de las mujeres proletarias, pero siempre tenemos
el deber de recordarle que subestima a su oponente.
De hecho, eso es lo que haremos
el jueves 8 de marzo por la tarde. Estén atentos para los detalles del evento
que se anunciará pronto. Vamos a convocar a nuestros hermanos de clase y a
todos los que reclaman la revolución para que se unan a nosotros. ¡El choque de
la burguesía y la construcción del socialismo no ocurrirá sin nosotros, que lo
tienen para sí mismos!
Marqués rojo el 8 de marzo y
luego conduce, con el puño levantado, las filas apretadas, a través del
Trabajador de Primavera, a un revolucionario 1 de mayo, Día Internacional de
los Trabajadores. ¡Se lanzó la llamada! ¡La primavera de 2018 comenzará
apresuradamente, en vigor!
Mujeres trabajadoras, desempleadas,
inmigrantes, aborígenes, madres solteras, cónyuges, revolucionarios,
comunistas,
¡retomamos el 8 de marzo y
dejamos que brille bajo la llama de la revolución!
¡Celebra a las mujeres
trabajadoras, las que dan forma al mundo y producen toda la riqueza!
¡La burguesía ahora debe temer a
los que explotan!
No contentemos con la lucha
contra el sexismo: ¡terminemos el capitalismo juntos, porque nuestra plena y
verdadera liberación depende de ello! ¡El final de la explotación del hombre
por el hombre será el fin de la explotación de las mujeres!
¡Vamos por la calle para
oponernos resueltamente al imperialismo que arruina las vidas de nuestras
hermanas en otros lugares! ¡Vamos por la calle para derrocar al mundo que nos
ha mantenido en vicio durante miles de años!
Frente feminista proletario
revolucionario
FFPR – PCR
Publicado por maoistroad a las
3:08 a.m.
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Saturday, March 3, 2018
Manifestation à
Montréal le jeudi 8 mars à 18h30
Rassemblement
au Square Cabot, angle Atwater et Sainte-Catherine
Trop de gens l’ignorent: le 8 mars est né de la ferveur révolutionnaire des
femmes communistes qui, en 1910, réunies dans le cadre de la Deuxième
Internationale socialiste, ont décidé de mettre au calendrier une journée pour
célébrer le courage des prolétaires en lutte constante contre leurs exploiteurs
capitalistes. Des femmes comme Clara Zetkin ou encore Alexandra
Kollontaï ont voulu que chaque année, le prolétariat rende hommage à sa frange
féminine, que chaque année, la bourgeoisie tremble devant la ténacité des
femmes travailleuses et de leurs homologues masculins qui prennent la rue pour
la mettre au banc des accusés. Il y a un an déjà, nous nous rappelions de la
marche des ouvrières du textile sur Saint-Pétersbourg, le coup d’envoi de la
Révolution russe de 1917, celle qui porta au pouvoir, pour la première fois
dans l’histoire, celles et ceux qui n’ont rien que leur force de travail pour
survivre.
Au fil du dernier siècle, la bourgeoisie a pourtant confisqué le caractère
révolutionnaire du 8 mars. Elle a rayé effrontément l’adjectif «ouvrière» de
l’appellation de la journée. Elle
a gommé le tout avec une fête commerciale et des parades bon enfant. Cette
année, à Montréal, nous nous dressons une fois pour toutes contre cette
récupération révoltante. Nous lançons la première édition du 8
mars révolutionnaire, Journée internationale des femmes ouvrières.
Nous appelons à la tenue d’une manifestation qui rassemble des travailleuses et
des travailleurs de même que des féministes révolutionnaires. Ce jour-là, nous
honorerons la mémoire des femmes qui ont marqué l’histoire de la lutte des
classes, l’histoire du prolétariat international. Nous inonderons les
rues de nos pas, de nos bannières, de nos drapeaux, de nos slogans et de nos
chants pour dénoncer l’exploitation des femmes prolétariennes et surtout, pour
signifier à leur ennemi numéro un que nous livrerons bataille, au sens propre
et jusqu’au bout, pour le pouvoir.
Tous les jours, le fruit de
notre travail est spolié. Tous les jours, dans nos maisons, nous effectuons du
travail gratuit qui profite aux capitalistes. Nous en avons plus
qu’assez des petits salaires, des horaires irréguliers, de la préparation des
repas, de l’entretien ménager et des soins aux enfants sans l’aide que nous
requérons. La seule perspective libératrice, c’est la collectivisation de tout
ce travail, c’est le socialisme! Toujours, les femmes dans les usines, dans les
entrepôts, sur les routes, sur les chantiers, dans les commerces, à domicile,
dans les garderies et les services de garde sont invisibles dans les corpus
universitaires, dans l’actualité médiatique, dans les discours politiques et
dans les productions artistiques. Il en va de même pour les femmes en lutte et
au front partout dans le monde et en particulier dans les pays dominés par
l’impérialisme. En fait, la bourgeoisie n’a que faire des prolétaires si ce
n’est de les exploiter. Elle étouffe le combat des femmes prolétariennes, mais
toujours, nous nous faisons le devoir de lui rappeler qu’elle sous-estime son
adversaire.
D’ailleurs, c’est ce que nous ferons le jeudi 8 mars prochain, en soirée.
Restez à l’affût pour obtenir les détails de la manifestation qui seront
prochainement dévoilés. Sommons nos frères de classe et tous ceux qui
prétendent à la révolution de se joindre à nous. L’affrontement de la
bourgeoisie et l’édification du socialisme ne se feront pas sans nous, qu’ils
se le tiennent pour dit!
Marquons de rouge le 8 mars et fonçons ensuite, le poing levé, les rangs
serrés, à travers le Printemps ouvrier, vers un 1er mai
révolutionnaire, Journée internationale des travailleuses et des
travailleurs. L’appel est lancé! Le printemps 2018 commencera hâtivement, en
force!
Travailleuses, sans-emploi, immigrantes, autochtones,
mères monoparentales, conjointes, révolutionnaires,
communistes,
reprenons le 8 mars et faisons-le briller sous la flamme de
la révolution!
Célébrons les femmes ouvrières,
celles qui façonnent le monde et produisent toutes les richesses! Les bourgeois
doivent désormais craindre celles qu’ils exploitent!
Ne nous contentons pas de la lutte contre le sexisme:
abattons ensemble le capitalisme, car notre libération pleine et véritable en
dépend! La fin de l’exploitation de l’Homme par l’Homme sera la fin de
l’exploitation des femmes!
Descendons dans la rue pour nous opposer résolument à
l’impérialisme qui pourrit les vies de nos sœurs d’ailleurs! Descendons dans la
rue pour renverser le monde qui nous maintient dans un étau depuis des milliers
d’années!
Front féministe prolétarien révolutionnaire
FFPR – PCR
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